Il poursuit le sujet; et quoiqu'il soit ensuite plus diffus, il confirme encore ici ce que nous venons de voir, - même que Dieu était le chef de la guerre, et que les Chaldéens étaient pour ainsi dire ses soldats engagés, qu'il guidait de sa propre main. , et à qui il donnerait le signal de se battre.

Moi-même dit-il, lutterai contre vous Il a mis cela en opposition avec le merveilleux œuvres dont Sédécias avait mentionné. Dieu, en effet, avait autrefois été d'une manière merveilleuse présent avec son Église, non seulement une fois, mais mille fois; mais il dit maintenant: «quel que soit mon pouvoir, il s'exercera maintenant contre vous; n'attendez donc aucune aide de ma part, mais sachez que je suis armé et que je vous détruirai entièrement. Il ajoute, avec une main étendue et un bras fort; comme s'il avait dit: «Vos pères ont trouvé des œuvres merveilleuses faites pour leur sécurité; mais vous apprendrez par expérience combien mon pouvoir est grand de vous détruire. En bref, il veut dire que toute la puissance de Dieu serait une cause de terreur pour les Juifs, et qu’ils ne pourraient donc pas s’échapper, car il n’ya rien de plus terrible que d’opposer la main de Dieu à nous. Dans le même but est ce qui suit, dans la colère, dans la fureur et dans la grande indignation (22) Dieu laisse entendre dans ces mots qu'il serait implacable, et que par conséquent Sédécias s'est trompé lorsqu'il pensait que la fin de leurs maux était proche.

Il aurait en effet pu dire brièvement: «Je combattrai avec une main tendue et avec colère»; mais il a mentionné la colère trois fois dans divers mots. D'où ce que j'ai dit paraît évident, que Sédécias était privé de tout espoir, de peur qu'il ne se trompe lui-même, comme s'il voulait d'une manière ou d'une autre propitier Dieu, qui avait déjà abandonné la ville à la destruction finale. Mais nous verrons que le Prophète n'avait pas cessé de s'acquitter de ses fonctions et qu'il avait laissé une certaine place au repentir. Mais il fit expressément cette réponse, car le roi n'aurait pu être réveillé autrement. Nous verrons comment il s'est expliqué; mais ce commencement fut comme un coup de tonnerre pour prosterner l'orgueil du roi et du peuple. Ils étaient devenus d'abord torpides dans leurs maux, et alors leur contumace était telle qu'ils cherchaient à se soumettre Dieu à eux-mêmes. Comme alors leur stupidité et leur obstination étaient si grandes, le Prophète ne pouvait, avec aucun espoir de succès, les exhorter à se repentir et leur offrir la miséricorde de Dieu; il fallait donc qu'ils soient si frappés qu'ils s'aperçoivent qu'ils étaient totalement perdus et que Dieu était si en colère contre eux qu'ils ne pouvaient être sauvés par aucun moyen humain. Mais il faut remettre le reste à demain.

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