Il poursuit avec le même sujet, que les tentes, auparavant tranquilles, périraient ou seraient détruites. Et il appelle délibérément leurs habitations paisibles; car les Juifs, ayant constaté que leurs ennemis ne les avaient pas dérangés auparavant, se promettaient encore la même chance à l'avenir.

Et les fidèles agissent effectivement ainsi correctement, et concluent à juste titre des avantages antérieurs de Dieu qu’il sera gentil avec eux comme il l’a toujours été; mais les hypocrites, bien qu'ils ne se repentent pas, pensent pourtant absurdement que Dieu leur est lié; et bien qu'ils provoquent chaque jour sa colère, ils continuent néanmoins à avoir la confiance d'avoir la paix. Puisque Dieu avait alors différé la gravité de sa colère, le Prophète dit que, bien que leurs tentes aient été pacifiques, (155) exemptés de destruction dès que l'indignation de la colère de Dieu s'est manifestée. Il aurait peut-être suffi d'utiliser l'un de ces mots, soit de חרון, cherun, soit de אף, aph; mais le Prophète a utilisé les deux, l'indignation et la colère, (156) pour remplir les méchants de plus de terreur; car comme ils étaient obstinés dans leur méchanceté, de même ils ne furent émus que si Dieu doubla ses coups et déploya l'extrémité de sa colère. Ça suit, -

Continue après la publicité
Continue après la publicité