Il y a ici une particule adversative, et non sans raison; car l'affirmation est signalée qui avait tellement fait rage qu'il est devenu difficile de dégager le saint Prophète du danger. Nous concluons donc que Jérémie était tellement en péril que c'est avec un effort énorme et ardu qu'Ahikam l'a sauvé. Il y a une mention fréquente de cet homme dans l'histoire sacrée, et son nom sera par la suite trouvé dans plusieurs endroits, et il a été laissé pour gouverner le reste du peuple après la démolition de la ville. (2 Rois 25:22; Jérémie 39:14.) (176) Et il n'y a aucun doute, mais il a fait des progrès dans la religion et était un homme droit, et que ses vertus étaient si appréciées par Nabuchodonosor qu'il lui a accordé un tel honneur. Il fut bientôt tué par les impies et les méchants; mais il n'y a de lui que ce qui lui est honorable. C'était en effet un acte de courage extraordinaire qu'il osa s'opposer à la fureur de tout le peuple, et arrêter les prêtres et les faux prophètes qui avaient conspiré pour mettre à mort le saint homme.

C'est la raison pour laquelle c'est en dernier lieu ajouté, que la main d'Ahikam était avec Jérémie; bien que le peuple fût furieux et que les prêtres ne soient en aucun cas empêchés de persécuter le saint homme, cependant Ahikam ne pouvait pas être détourné de son saint dessein, mais persévéra pour défendre une bonne cause jusqu'à ce que Jérémie s'échappe En sécurité. On dit donc que sa main était avec Jérémie; car la main dans les Écritures signifie effort, (conatus;) là où il y a quelque chose à faire, ou toute difficulté, l'Écriture utilise le mot main Mais comme Ahikam s'est exercé au maximum, non seulement pour aider le saint Prophète par ses paroles, mais aussi pour réprimer la fureur du les gens, et en résistant hardiment aux prêtres et aux faux prophètes, la main en ce lieu signifie aide; sa main était avec Jérémie, c'est-à-dire qu'il l'a aidé ou aidé, de sorte qu'il n'a pas été livré entre les mains de les gens

Il apparaît donc aussi, comme nous l'avons dit hier, que le tumulte du peuple n'a pas été immédiatement apaisé, car les faux prophètes et les prêtres avaient tellement excité leur virulence qu'ils sont devenus presque implacables. Voici donc devant nous un exemple de courage et de persévérance; car il ne nous suffit pas de défendre une bonne cause lorsque nous pouvons le faire en toute sécurité, à moins que nous ne tenions compte de toute mauvaise volonté et que nous méprisions tous les dangers, et que nous résistions à la fureur des méchants, et que nous soyons soumis à des disputes et des dangers pour les serviteurs de Dieu chaque fois nécessaire. On nous apprend aussi en même temps combien de poids appartient à l'influence d'un homme quand il défend hardiment une bonne cause et ne cède pas à la folie des méchants, mais risque les extrémités plutôt que de trahir la vérité de Dieu et de ses ministres. Maintenant suit, -

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