Il répète à nouveau que Jérusalem était alors encerclée par l'armée du roi de Babylone, ainsi que par les autres villes de Juda, qu'il nomme, même Lakish et Azekah. Il semble donc, indirectement, réprouver l'arrogance de Sédécias, car il conservait encore sa bonne humeur, alors qu'il était encore réduit à de telles difficultés. Toutes les villes de Juda, combien étaient-elles? Deux, dit le prophète. Ce n'était donc pas une manière inappropriée d'exposer indirectement au ridicule la vaine confiance du roi, qui pensait encore pouvoir vaincre l'ennemi, bien qu'il ne soit maître que de trois villes, à savoir Jérusalem, Lakis et Azekah. Mais le Prophète donne une raison pour laquelle ces villes ne sont pas immédiatement tombées entre les mains du roi de Babylone, parce qu'elles étaient fortifiées. Il s'ensuit donc que les autres villes ont été prises sans problème, ou qu'elles se sont rendues de leur propre chef. Sédécias, le roi, fut alors privé de son pouvoir, et pourtant il n'avait pas abandonné la férocité de son esprit, ni n'était-il terrifié par les menaces du prophète; et c'était une preuve d'une extrême folie. Car il semble donc qu'il était aliéné de l'esprit; pour. la terrible main de Dieu fut déployée contre lui, et pourtant il se précipita tête baissée vers sa propre ruine comme une bête sauvage sans raison. Continuons, -

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