Le prophète montre à quel point les Juifs ont agi de manière stupide et absurde, en jetant les yeux sur des événements heureux et en se forçant ainsi leurs opinions. Il les exhorte donc à cesser de se fier à une confiance qui les tromperait; car il dit que, bien qu'ils aient remporté de nombreuses batailles et que la guerre se soit retournée de leur côté, ils ne pouvaient pas échapper à la ruine finale, car ils avaient affaire à Dieu. C'était donc la même chose, comme s'il avait dit, qu'ils ne devaient pas juger par leur état à ce moment-là, de ce que ce serait, parce que Dieu était en guerre avec eux; et par conséquent, si Dieu avait résolu de les détruire, bien qu'il n'y ait pas d'ennemi, il pouvait pourtant les tuer d'un seul souffle. Et pour la même raison, il conclut qu'il pourrait employer les Chaldéens, Bien que peu nombreux soient restés, et même blessés, pourtant Riley se lever de leurs tentes, et mettre le feu aux bâtiments de Jérusalem. Cette ville sera donc brûlée; ne demandez pas par qui ni quand: Dieu emploiera dans cette œuvre les Chaldéens, car il est ainsi déterminé.

On peut donc conclure que les Juifs avaient été pendant un temps victorieux, du moins avaient réussi à repousser leurs ennemis dans leurs attaques contre la ville; car le Prophète n'aurait pas dit cela, s'il n'avait pas vu que les Juifs entretenaient l'espoir de la délivrance à cause d'un certain succès qu'ils avaient dans la guerre. Il dit donc que tout cela n'avait aucune importance, car leur ville devait périr par le feu. Mais le principe que j'ai mentionné doit être gardé à l'esprit, car Jérémie a considéré comme acquis que la destruction de la ville de Jérusalem ne devait pas être effectuée par les forces du roi Nebucadnetsar, ni par la puissance ou le nombre de son armée, ni par la valeur de ses soldats, mais par le jugement de Dieu. Puisqu'il en est ainsi, dit-il, bien que peu soient restés, et ils ont blessé, même couchés à moitié morts, mais ils vont se relever chacun de sa tente, c'est-à-dire ni ensemble, ni dans un ordre régulier, ni sous une bannière, comme les soldats ont l'habitude de le faire, mais chacun, bien qu'aucun camarade ne soit proche, cependant éparpillés çà et là, se lèverait encore de sa tente. Il laisse entendre, en bref, que bien que le concours n'ait été que des ombres, ils ne pouvaient pourtant pas échapper à cette vengeance extrême que Dieu avait menacée. C'est pourquoi il dit: ils se lèveront chacun de sa tente et brûleront cette ville

Maintenant, il ne dit pas que les Chaldéens prendraient possession de la ville, il ne parle pas de l'assaut, mais seulement de l'incendie, il laisse entendre que, bien que les Chaldéens n'aient en eux-mêmes aucun pouvoir de les blesser, il suffisait pourtant que ils étaient armés par Dieu pour mettre le feu aux maisons, comme des femmes et des enfants, qui brûlent souvent des villes et des villages entiers; car dans ce cas il n'y a pas besoin de bravoure ni de grande habileté. Alors Dieu déclare que, bien que les Chaldéens ne soient pas prêts à se battre, ils étaient pourtant assez forts, oui, même s'ils étaient couchés et à moitié morts après avoir été blessés. Tel est le sens.

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