Ici, le Prophète, alors qu'il arrive à la fin de sa prophétie, s'exclame soudain, Malheur à toi ! comme s’il l’avait dit, ces mots lui manquaient d’exprimer la douleur de la vengeance de Dieu. Il y a alors plus de force dans cette seule expression que s'il avait décrit en général les misères de cette nation. Il ajoute ensuite: Les gens de Temosh ont péri Le Prophète laisse entendre à nouveau que les Moabites se sont en vain confiés à leur idole, Chemosh; ils pensaient qu'il y aurait une sécurité sûre pour eux de leur dieu, qui était, comme on dit communément, un dieu tutélaire. Mais le Prophète dit que leur superstition ne leur servirait à rien, car eux et leur idole périraient ensemble. Il exulte de ce dieu fictif, afin que, d'autre part, il puisse exalter la puissance du seul vrai Dieu. Car il y a ici un contraste implicite entre le Dieu d'Israël et Chemosh que les Moabites adoraient.

Il ajoute ensuite: Tes fils et tes filles seront emmenés en captivité Le Prophète ne semble pas ici continuer le même sujet; car il avait déjà dit que la ruine ou la destruction allait venir sur les Moabites, mais il atténue maintenant ce châtiment et ne parle que de l'exil. Mais comme la captivité est comme la mort, puisqu'elle abolit le nom d'une nation, il parle correctement et convenablement. Et puis nous devons observer que Dieu, pendant un temps, a tellement exécuté sa vengeance sur les Moabites, qu'il leur a laissé quelque espoir quant à l'avenir, selon ce qui suit dans le dernier verset:

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