Il répète maintenant ce qu'il avait dit de préparer les nations; mais il les mentionne d'abord en général, puis il en vient à les préciser particulièrement. Il demande ensuite aux nations d'être envoyées, puis il montre qui elles étaient, même les royaumes des Mèdes (91) Il n'y avait, en effet, qu'un seul royaume, mais de nombreux rois y étaient soumis. Ensuite, à cause des nombreuses provinces sur lesquelles régnaient les satrapes, et aussi à cause de nombreux pays tributaires, le Prophète ne se contenta pas d'utiliser le nombre singulier, mais les appelle au pluriel, royaumes des Mèdes; car cette monarchie s'était étendue au loin, de sorte que de nombreux rois étaient soumis à Darius.

Et cela tendait, dans une large mesure, à montrer la certitude de cette prophétie, que Jérémie déclara, avant la naissance de Cyrus ou même de Darius, que les Mèdes viendraient. Mais nous avons déclaré que bien que Cyrus, étant singulièrement actif et bon guerrier, ait continué la guerre, Darius était le premier à avoir autorité. Puis Babylone obéit aux Mèdes pendant un certain temps; mais comme Darius était maintenant vieux, Cyrus lui succéda; puis la monarchie fut transférée en Perse; et des lois furent édictées de là jusqu'au temps d'Alexandre le Grand, qui, avec sa catamite, brûla la tour. Il n'y a pas non plus de doute que de nombreuses transactions mémorables y ont été déposées. Mais Alexandre, ivre, saisit une torche et brûla la tour; car il pensait que la mémoire de la monarchie orientale pouvait ainsi être abolie.

Nous voyons maintenant pourquoi le Prophète mentionne expressément ici les Mèdes; et il ajoute, les capitaines et les princes Il comprend, sans doute, sous ces noms, tous les satrapes et rois. Enfin, il ajoute: toute la terre de sa domination, ou juridiction; et par ce mot il désigne les royaumes déjà mentionnés. Il suit maintenant, -

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