Ici, il raconte en la personne de l'Église une autre calamité, que les jeunes et les vieillards gisaient prostrés dans les rues; et il joint les enfants aux vieillards, pour montrer qu'il n'y avait aucune différence d'âge. Puis il dit que des cadavres gisaient dans des lieux publics. Il ajoute que vierges et jeunes hommes ont perdu par l'épée ; par laquelle il confirme la clause précédente, car il n'y a rien de nouveau à dire ici, mais seulement la manière dont ils avaient été tués; car les jeunes gens et les jeunes filles avaient été tués par l'épée sans aucune distinction; les ennemis en même temps n'avaient pas épargné l'ancien, tandis qu'ils tuaient la fleur même du peuple.

Mais le prophète montre en même temps que tout cela devait être attribué à Dieu, non. afin que les Juifs puissent discuter avec lui, mais qu'ils cessent en vain de se lamenter sur leurs calamités, et pour au contraire se tourner vers Dieu. C'est pourquoi il ne dit pas que les jeunes et les vieux avaient été tués par les ennemis, mais par Dieu lui-même. Mais il était difficile de convaincre les Juifs de cela, car ils étaient tellement remplis de rage contre leurs ennemis, qu’ils ne pouvaient pas tourner leurs pensées vers la considération des jugements de Dieu. Telle est donc la raison pour laquelle le Prophète fait de Dieu l'auteur de toutes leurs calamités; Tu , dit-il, tu as tué au jour de ta colère; tu as tué et non épargné . Et bien que les gens semblent ici d'une manière à lutter avec Dieu, nous devons cependant garder à l'esprit le dessein du Prophète, même pour enseigner aux gens à se tourner vers Dieu lui-même, afin qu'ils sachent qu'ils ont affaire à lui. Car il doit y avoir un passage d'une vérité à une autre, de sorte que les hommes, conscients de leurs péchés, doivent d'abord rendre gloire à Dieu, puis humblement déprécier la colère qu'ils ont méritée. Il suit longuement, -

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