Ici, le Prophète montre brièvement que la ville a été réduite en ruines, de sorte que rien d'autre que la désolation ne pouvait y être vu. Car lorsque les villes sont habitées, les juges s'assoient à la porte et les jeunes gens s'exercent à des poursuites légales; mais il dit qu'il n'y a pas eu de jugements; car à cette époque, comme on le sait, ils avaient coutume d'administrer la justice et de tenir des assemblées aux portes des villes. C'était alors la même chose que si tout ordre civil avait été aboli.

Puis il ajoute que les jeunes hommes avaient cessé de battre eux-mêmes ou de chants musicaux. Le sens est qu'il y avait une si grande désolation dans la ville, que ce n'était plus une ville. Car les hommes ne peuvent habiter ensemble sans lois et sans tribunaux. Là où les cours de justice sont fermées, où les lois sont muettes, où aucune équité n'est administrée, c'est la barbarie qui est pire que la solitude; et là où il n'y a pas d'assemblées pour des amusements légitimes, la vie devient brutale, car nous savons que l'homme est un être sociable. Par ces mots, donc, le Prophète montre qu'une terrible désolation est apparue dans la ville après l'exil du peuple. Et parmi les Chaldéens et en Assyrie, ils n'avaient pas leurs propres juges ni aucune forme de gouvernement, car ils étaient dispersés et dispersés, et cela à dessein, afin qu'ils ne puissent plus s'unir ensemble; car c'était le but des Chaldéens d'effacer peu à peu le nom même du peuple; et par conséquent ils n'étaient pas là formés en communauté. Le Prophète déplore à juste titre leur désolation même en exil. Ça suit, -

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