14. Mais si vous ne voulez pas m'écouter . Jusqu'ici, une aimable invitation a été adressée au peuple sous forme de promesses, afin que l'observance de la loi puisse être rendue agréable et agréable; puisque, comme nous l'avons déjà vu, notre obéissance n'est alors approuvée par Dieu que lorsque nous obéissons volontairement. Mais, dans la mesure où la paresse de notre chair a besoin d'être stimulée, des menaces s'ajoutent aussi pour inspirer la terreur, et en tout cas pour extorquer ce qui aurait dû être fait spontanément. Il peut sembler en effet qu'on peut ainsi en déduire que les menaces sont absurdement déplacées lorsqu'elles sont appliquées pour produire l'obéissance à la Loi, qui devrait être volontaire; car celui qui est contraint par la peur n'aimera jamais Dieu; et c'est le point principal de la loi. Mais ce que j'ai déjà montré servira dans une certaine mesure à résoudre cette difficulté, à savoir que la loi est mortelle pour les transgresseurs, parce qu'elle les tient sous cette condamnation dont ils voudraient être libérés par de vaines présomptions; tandis que les menaces sont également utiles aux enfants de Dieu dans un but différent, à la fois pour qu'ils soient prêts à craindre Dieu de tout cœur avant de se régénérer, et aussi qu'après leur régénération, leurs affections corrompues puissent être quotidiennement maîtrisées. Car bien qu'ils désirent sincèrement se consacrer entièrement à Dieu, ils doivent encore lutter continuellement contre les restes de leur chair. Ainsi donc, bien que l'objet direct des menaces soit d'alarmer les réprouvés, elles s'appliquent tout de même aux croyants, dans le but de stimuler leur lenteur, dans la mesure où ils ne sont pas encore complètement régénérés, mais encore chargés des restes du péché.

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