1. Et le Seigneur a parlé. Il est bien connu qu'en conjonction avec les sacrifices il y avait une offrande, qu'ils appellent minha, mais nous verrons ailleurs que cela a également été utilisé séparément; car il était licite sans victime d'offrir soit de la farine nature, soit des gâteaux, ou des gaufrettes assaisonnées d'huile. C'est pourquoi, outre le sacrifice de consécration, dont Moïse a déjà traité, cette seconde offrande est exigée du prêtre, qu'il présente à son inauguration un gâteau frit dans une poêle et coupé en morceaux. La raison de ceci semble avoir été, qu'il pourrait devenir de là le ministre légitime de tout le peuple, et pourrait dûment offrir au nom des autres, quand il aurait fait ce qui était bon pour lui-même. Mais une distinction est établie entre la demande faite au prêtre et celle, sur le peuple, c'est-à-dire qu'elle doit être «entièrement brûlée»; la raison pour laquelle, puisqu'elle sera expliquée ailleurs, il suffira maintenant de parler en un seul mot. Le fait était que Dieu ne voulait pas que les prêtres se livrent à une vaine ostentation, ce qui aurait pu être facilement le cas, si l'oblation avait été préservée pour leur usage, comme le minha du peuple qui est resté entre leurs mains.

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