3. Est-il permis de guérir le jour du sabbat? Le sens de cette question est, est-ce que la guérison d'un homme doit être comptée parmi les œuvres qui violent le sabbat? S'ils avaient dit que l'observance du sabbat était violée de cette manière, la réponse était évidente, que c'est une œuvre de Dieu. Or la loi du sabbat ne va pas plus loin, que les hommes doivent se reposer de leurs propres œuvres. Le Christ leur pose d'abord la question, et il le fait dans le but de se prémunir contre l'offense. Il ne lui aurait pas fallu les pacifier, s'ils n'avaient été incités par une méchanceté endurcie. Non pas qu'il se soit toujours soumis à cette restriction; car, dans de nombreux cas, il a fait ce qui lui avait été ordonné par le Père, sans s'occuper du délit qui pouvait en découler. Mais il avait l'intention de montrer par cet exemple, qu'il n'a pas fait de miracles inconsidérément le jour du sabbat, parce qu'il était prêt à attribuer une raison à ce qu'il faisait. Ils, au contraire, montrent par leur silence que leur désir de trouver des fautes est plus fort que leur zèle pour la loi; et c'est pourquoi le Christ traite avec une totale indifférence leur opinion sur son action, car il était évident qu'ils cherchaient intentionnellement une occasion d'offense.

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