7. Et il a dit une parabole à ceux qui étaient invités. Nous savons à quel point l'ambition prévalait parmi les pharisiens et tous les scribes. Alors qu'ils désiraient exercer une domination hautaine sur tous les autres hommes, la supériorité entre eux était également un objet d'émulation. C'est constamment le cas des hommes qui ont envie d'applaudissements vides, qu'ils se nourrissent de l'envie les uns envers les autres, chacun s'efforçant de se dessiner ce que les autres imaginent être dû à eux. Ainsi les pharisiens et les scribes, alors qu'ils étaient tous également disposés, en présence du peuple, à se glorifier du titre d'ordre saint, se disputent maintenant entre eux sur le degré d'honneur, car chacun se réclame la plus haute place.

Cette ambition de leur Christ expose au ridicule par une parabole appropriée. Si quelqu'un assis à la table d'un autre homme occupait la plus haute place et était ensuite obligé de céder la place à une personne plus honorable , ce ne serait pas sans honte et le déshonneur d'avoir été ordonné par le maître de la fête de prendre une place différente. Mais la même chose doit arriver à tous ceux qui se donnent fièrement comme supérieurs aux autres; car Dieu leur apportera la disgrâce et le mépris. Il faut remarquer que le Christ ne parle pas maintenant de modestie extérieure et civile; car on voit souvent que les hommes les plus hautains excellent à cet égard, et civilement , comme on dit, professent une grande modestie. Mais par une comparaison prise sur les hommes, il décrit ce que nous devons être intérieurement devant Dieu. «S'il arrivait qu'un invité prenne sottement possession de la place la plus élevée, et devait, pour cette raison, être abaissé au plus bas, il serait tellement accablé de honte qu'il souhaiterait ne jamais être allé plus haut. De peur que la même chose ne vous arrive, que Dieu punisse votre arrogance avec la plus profonde honte, résolvez, de votre propre chef, d'être humble et modeste.

Continue après la publicité
Continue après la publicité