49. Salut, rabbin. Je ne doute pas que Judas, comme tremblant devant le danger de son Maître, prétendait par ces mots avoir un sentiment de compassion; et, en conséquence, dans Mark une répétition pathétique est exprimée, (213) Rabbi, Rabbi. Car même s'il était impressionné par la majesté du Christ, le diable le fascinait toujours tellement, qu'il se sentit assuré que sa trahison était dissimulée par un baiser, et par des mots apaisants. Cette salutation, ou exclamation, était donc un semblant de compassion. J'offre le même avis sur le baiser ; car même si c'était une pratique très courante parmi les Juifs d'accueillir des amis avec un baiser, pourtant comme Judas avait quitté le Christ mais un peu avant, il semble maintenant - comme s'il s'était soudainement alarmé de son danger - donner le dernier baiser à son Maître. Ainsi, il excelle le reste dans l'apparence de l'affection, quand il paraît profondément attristé d'être séparé de son Maître; mais le peu qu'il a gagné par sa tromperie est évident dans la réponse du Christ.

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