41. Mais le lendemain, toute la congrégation. Il y a quelque chose de plus que monstrueux dans cette folie qui est la leur. L'incendie fumait encore, où Dieu était apparu comme l'affreux vengeur de l'orgueil: le gouffre dans lequel les chefs de la rébellion avaient été engloutis devait encore être presque sous leurs yeux. Dieu avait ordonné que les plaques soient fondues, ce qui pourrait enregistrer ce jugement sévère à travers de nombreux âges suivants. Tous avaient avoué par leur alarme et leur fuite précipitée qu'il y avait danger de ne pas être eux-mêmes exposés à des peines similaires. Pourtant, le lendemain, s'ils voulaient délibérément provoquer Dieu, qui était encore pour ainsi dire armé, ils accusent les saints serviteurs de Dieu d'avoir été les auteurs de la destruction, bien qu'ils n'aient jamais levé le doigt contre leurs ennemis. . Était-ce au pouvoir de Moïse d'ordonner à la terre de s'ouvrir? Pouvait-il tirer le feu du ciel à sa volonté? Puisque, alors, le gouffre et le feu étaient des gages manifestes de la merveilleuse puissance de Dieu, pourquoi ces fous ne pensent-ils pas qu'ils s'engagent dans une guerre fatale contre Lui? Dans quel but était ce mode de punition extraordinaire, sinon que dans leur terreur ils pourraient apprendre à s'humilier sous la main de Dieu? Pourtant, de là, ils ne tiraient qu'une plus grande sauvagerie dans leur audace, comme s'ils voulaient périr volontairement avec ces pécheurs, dont ils venaient de frémir. De deux manières, ils trahissent leur absurdité; premièrement, en substituant Moïse et Aaron comme coupables du meurtre, à la place de Dieu; et, deuxièmement, en sanctifiant ces cadavres putrides, comme en dépit de Dieu. Ils accusent Moïse et Aaron du massacre, dont Dieu s'était clairement montré l'auteur, comme ils avaient eux-mêmes été contraints de le sentir. Mais tel est l’aveuglement des réprouvés à l’égard des œuvres de Dieu, que sa gloire les stupéfie plutôt qu’excite leur admiration. La plus ignoble ingratitude a également été ajoutée; car ils ne considèrent pas que très peu d'heures se soient écoulées depuis qu'ils avaient été préservés par l'intercession de Moïse d'une destruction imminente. Ainsi, dans leur désir de venger la mort de quelques-uns, ils appellent ceux-ci les tueurs du peuple du Seigneur, à qui ils auraient dû être reconnaissants pour la sécurité de tous. Encore une fois, quelle arrogance c'est de compter parmi le peuple de Dieu, comme contre Sa volonté, ces réprouvés, alors qu'Il les avait non seulement coupés de Son Église, mais aussi les avait exterminés du monde et du genre humain! Mais c'est ainsi que les méchants se cicatrisent librement contre Dieu sous le couvert même de ses dons, et surtout ils n'hésitent pas à se moquer de lui avec des titres vides et des signes extérieurs, comme les masques de leur iniquité.

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