2. Si un homme fait un vœu. Souhaitant modifier la loi générale, de peur que quiconque ne pense qu'il y avait une contradiction dans cette exception, il commence par répéter la loi elle-même, que chacun doit fidèlement payer ce qu'il a juré; autant dire que cela tient bien, mais qu'il ne se réfère qu'à ceux qui sont leurs propres maîtres; et que les femmes ou les filles qui sont sous le pouvoir d’autrui n’étaient pas libres de faire des vœux sans l’assentiment de leur père ou de leur mari. Cette préface, cependant, doit être comprise, comme je l’ai déjà signalé, comme des vœux légitimes, par lesquels ni la religion n'est corrompue ni la sainteté du nom de Dieu profanée. Et assurément, à moins que ce que nous offrons ne soit acceptable par Dieu, il ne peut y avoir aucune obligation sur la conscience. De plus, comme il y a ici une distinction entre les hommes et les femmes, on peut probablement supposer que les garçons de dix ans, bien qu'encore unis à leur famille, sont liés par leurs promesses; et donc je ne contesterai pas pertinemment à ce sujet, car il vaut mieux laisser indécis ce qui est douteux, et discutable, comme on l'appelle communément, de chaque côté.

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