5. Et Moïse a commandé aux enfants d'Israël. Le récit ici donné n'est pas identique au précédent, à savoir que Moïse a renvoyé l'affaire à Dieu; cependant la même chose est plus brièvement énoncée, à savoir, que Moïse a répondu au peuple de la bouche de Dieu, d'où nous déduisons que Dieu a été consulté par lui. De plus, Dieu non seulement décide en faveur des enfants de Manassé, mais approuve leur appel, en ce qu'ils étaient satisfaits de leur attribution, et revendiquent pour eux-mêmes ce qui ne pourrait être aliéné sans la violation du décret divin. A partir de cette occasion particulière, une loi générale est établie, qu'aucune femme à qui un héritage était tombé, ne devait se marier hors de sa tribu, parce qu'elle frauderait ses propres parents de sa part de mariage. De cette manière, cependant, une permission libre de se marier était accordée aux femmes, à condition qu'elles renoncent à leur héritage paternel. Les mots, en effet, semblent être d'une application plus large, c'est-à-dire, qu'aucun homme ne devrait épouser une femme, sauf de sa propre parenté; mais le sens de la loi doit être recherché à partir de la cause qui a conduit à sa promulgation. De plus, il ne fait aucun doute que les mariages promiscus sont ici interdits, dans la mesure où ils confondent l'ordre des droits héréditaires.

Continue après la publicité
Continue après la publicité