15. La voix du cri et du salut est dans les tabernacles des justes. Il affirme que la bonté que Dieu lui avait conférée était si étendue qu'il ne serait pas bon de lui rendre grâce en privé. Dans les bienfaits qu’il avait reçus, la puissance de Dieu paraissait à la fois remarquable et mémorable, et le fruit en était également étendu à l’ensemble de l’Église. Par conséquent, comme la délivrance de David était merveilleuse et généralement avantageuse pour tous les pieux, il promet qu’il ferait une action de grâces publique; et les invite à se joindre à lui dans ce saint exercice. Par cette circonstance, il vise principalement à magnifier la grâce de Dieu, et aussi par ses effets à démontrer que non seulement sa préservation individuelle, mais celle de toute l'Église, en sa personne, a été accomplie. L'intercommunion entre croyants les oblige, en effet, alternativement à rendre grâce à Dieu les uns pour les autres; dans le cas de David, il y avait la raison spécifique que j’ai mentionnée, sa merveilleuse préservation de bien des morts et le fait qu’il lui avait attribué la souveraineté du peuple élu de Dieu. Il convient de noter qu'il combine la voix de la joie et de l'allégresse avec la louange de Dieu, par laquelle il montre que les croyants doivent mêler à leur gaieté le sens de la grâce de Dieu. Faire vaillamment, équivaut à une magnifique démonstration de son pouvoir, de sorte qu'il puisse y avoir une manifestation lumineuse de son rayonnement. Dieu souvent secrètement, et quand il paraît faible, accorde la délivrance à ses fidèles, afin qu'ils sachent qu'elle vient de lui; mais ce n'est pas si bien connu des autres. Ici, cependant, David affirme que l'opération de Dieu était si manifestement développée que personne ne pouvait douter d'où venait sa sécurité. L'autre phrase, que la main droite de Dieu était exaltée, se réfère au même sujet, car, en travaillant puissamment et involontairement, Dieu avait exalté sa main.

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