6 Jéhovah est avec moi parmi ceux qui m'aident Se confiant uniquement à l'aide de Dieu, il établit au mépris non seulement de quelques ennemis, mais du monde entier. «Défendu par la main de Dieu, je peux remettre à néant toutes les machinations des hommes avec audace et sécurité.» Quand toute la puissance de l'univers est considérée comme rien, en comparaison de Dieu, alors, en effet, l'honneur lui est dû. Ainsi, il réprouve tacitement l'incrédulité de presque tous les hommes, qui s'inquiètent spontanément de peurs sans fondement. Tous, en effet, désirent la tranquillité d'esprit; mais, en conséquence de voler Dieu de la louange due à sa puissance, leur propre ingratitude ne leur permet pas de réaliser cette bénédiction. S'ils, comme il convient, se soumettaient en toutes choses au bon plaisir et à la puissance de Dieu, ils seraient toujours prêts à surmonter hardiment toutes ces difficultés dont la peur les agace de temps en temps. Mais en accordant plus de considération aux tentatives malicieuses des hommes qu'à l'aide que Dieu peut leur apporter, ils méritent de trembler au bruissement de la feuille qui tombe. C'est le souhait de David, par son propre exemple, de corriger une telle perversité; et, avec ce point de vue, il affirme que, dans la jouissance de la faveur de Dieu, il ne craindrait personne, étant pleinement persuadé qu’il pourrait le délivrer de tous les complots infâmes qui ont été dressés pour lui. Ou s'il a composé ce psaume après sa délivrance, on voit combien il avait profité de l'expérience de la grâce de Dieu. Par conséquent, aussi souvent que Dieu nous secourra, augmentons notre confiance en lui pour l'avenir, et ne soyons pas indifférents à sa bonté et à sa puissance, que nous avons expérimentées à nos extrémités. Peut-être, il raconte les méditations qui lui sont venues au milieu de ses détresses; la première hypothèse paraît plus probable, à savoir qu’après avoir obtenu la délivrance, il se glorifiait, pour l’avenir, de l’aide continue de Dieu. Certains renvoient la clause, ceux qui sont des aides avec moi, à la petite troupe que David lui avait attirée; mais cela, à mon avis, est trop raffiné; car cela ne tiendrait guère à l'honneur de Dieu de le classer parmi les six cents commandés par David, comme s'il faisait partie de la troupe. Mon interprétation est plus simple, qu'il appelle Dieu son aide. «Il me suffit que Dieu soit de mon côté.» S'il était privé de toute aide humaine, il n'hésiterait pas à s'opposer à Dieu contre tous ses ennemis.

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