8. Jéhovah est leur force. En guise d'explication, il répète ce qu'il avait dit auparavant, que Dieu avait été sa force; à savoir, parce qu'il avait béni ses armées. David avait en effet employé la main et le travail des hommes, mais à Dieu seul il attribue la victoire. Comme il savait que toute l'aide qu'il avait obtenue des hommes provenait de Dieu, et que son succès prospère découlait également de sa faveur gratuite, il discerna sa main dans ces moyens, aussi manifestement que si elle avait été étendue du ciel. Et il est assurément honteux que les moyens humains, qui ne sont que les instruments de la puissance de Dieu, obscurcissent sa gloire; bien qu'il n'y ait pas de péché plus commun. C'est une manière de parler qui a beaucoup de poids, quand, parlant de ses soldats, il n'utilise que le pronom leur, comme s'il les désignait du doigt . La deuxième clause attribue la raison de l'autre. Il déclare que lui-même et toute son armée ont été dotés de la vaillance victorieuse du ciel, parce qu'il a combattu sous l'étendard de Dieu. C'est le sens du mot oint; car, si Dieu ne l'avait pas nommé roi et librement adopté, il ne l'aurait pas favorisé plus que Saül. Par ce moyen, en vantant uniquement la puissance de Dieu qui l'a fait avancer vers le royaume, il n'attribue rien à sa propre politique ou puissance. En attendant, nous pouvons apprendre que, lorsque l'on est convaincu de la légalité de sa vocation, cette doctrine l'encourage à entretenir une bonne espérance quant à l'issue prospère de ses affaires. En particulier, il faut observer, comme nous l'avons brièvement remarqué ailleurs, que la fontaine d'où jaillissent toutes les bénédictions que Dieu nous accorde est, qu'il nous a choisis en Christ. David emploie salutations ou délivrances au pluriel, car il avait été souvent et dans divers manières préservées. Le sens, par conséquent, est que, depuis le moment où Dieu l'avait oint de la main de Samuel, il n'a jamais cessé de l'aider, mais l'a délivré d'innombrables manières, jusqu'à ce qu'il ait accompli l'œuvre de sa grâce en lui.

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