20. Il a envoyé ses mains contre ceux qui étaient en paix avec lui Il parle ensuite au verset 23d au pluriel, mais ici il est probable qu'il commence par s'adresser au chef et au chef de la méchante conspiration. Il l'accuse de faire la guerre au milieu de la paix, et d'être ainsi coupable d'un abus de foi. Il n'avait subi ni provocation, ni annoncé ouvertement son intention de livrer bataille, mais avait commencé l'attaque à l'improviste et avec trahison. On insiste encore plus sur la même accusation, quand on ajoute que le beurre et l'huile étaient dans ses lèvres, tandis que la guerre était dans son cœur, et ses paroles elles-mêmes étaient des fléchettes. En apparence, ils étaient doux et agréables, mais ils recouvraient une virulence et une cruauté cachées qui blessaient comme une épée ou des fléchettes, (320) selon le proverbe commun que les séducteurs portent sur leurs lèvres du poison maculé de miel. On sait combien de belles promesses et de flatteries Saül adressa à David en vue de le piéger, et on peut supposer que les mêmes arts étaient pratiqués par ses courtisans. C’est une épreuve spéciale pour le peuple du Seigneur, qu’ils soient exposés à de telles tentatives de la part d’hommes rusés pour les séduire dans la destruction. Ici, le Saint-Esprit met une marque de réprobation sur toute subtilité de ce genre, et particulièrement sur les flatteries perfides, nous exhortant à cultiver la simplicité de l'intention.

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