8 Sion a entendu et était heureux Dans la première partie du psaume dont il avait parlé cette joie qui devrait être commune à tout le monde. Maintenant, il fait une mention spéciale de la nation choisie par Dieu; et cela en partie, parce qu'ils devaient jouir des prémices de cette joie, et en partie, parce qu'il supprimerait toute occasion de rivalité ou d'envie. En conséquence, après avoir dit que les nations païennes devraient être amenées à des privilèges égaux avec la postérité d'Abraham, il ajoute que les Juifs ne subiraient aucune diminution d'honneur par ce partenariat de privilèges, mais pourraient plutôt se réjouir raisonnablement d'être choisis de Dieu était la fontaine dont le monde devait être arrosé et rafraîchi. Ceux dont parle le psalmiste étaient les vrais enfants d'Abraham et eux seuls. Ils avaient une double raison de se réjouir, quand Dieu étendit son gouvernement et sa gloire du lever au soleil couchant; car, tandis qu'il leur montrait en Christ l'accomplissement complet de la rédemption promise, ils virent en même temps la gloire de Dieu se répandre des étroites limites de la Judée à toutes les parties du monde. Lorsque les nations furent bénies dans la postérité d'Abraham, conformément à la prédiction qui avait précédé, ce n'était pas une confirmation inconsidérée de leur foi, comme aussi, quand elles virent une religion qui avait été haïe et méprisée universellement embrassée. Mais pourquoi, peut-on se demander, parle-t-il de ces choses entendues, plutôt que vues ? Deux raisons peuvent être données à cela. Premièrement, il voudrait que les croyants de Dieu anticipent la bénédiction par l’espérance, avant qu’elle ne soit consommée; et, encore une fois, le langage laisse entendre que la gloire de l'Évangile se répandrait dans des quartiers si éloignés, que les Juifs préfèrent en entendre parler par rapport, plutôt que d'en témoigner de leurs propres yeux.

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