Sur la «circoncision», voir Genèse 17:1. Ce verset souligne la portée spirituelle de la circoncision. L'homme est par nature «très loin de la justice originelle» et dans un état d'inimitié envers Dieu; par la circoncision, sacrement d'admission aux privilèges du peuple élu, cette opposition doit être enlevée avant que l'homme puisse entrer en alliance avec Dieu. C'est par la chair que l'homme a péché le premier; comme c'est aussi dans la chair, ses fonctions, ses convoitises, etc., que la rébellion de l'homme contre Dieu se manifeste principalement encore. Il convenait donc que le symbole qui devrait indiquer la suppression de cette éloignement de Dieu soit travaillé dans le corps. Moïse suit alors convenablement le commandement «de circoncire le cœur», avec l'avertissement «de ne plus avoir le cou raide». Son sens est qu'ils devraient mettre de côté cette obstination et cette perversité envers Dieu pour laquelle il les avait réprimandés, qui les avait conduits à tant de transgressions de l'alliance et de révoltes de Dieu, et qui était particulièrement le contraire de cet amour et de cette crainte. de Dieu requis par les deux premiers des dix commandements. Le langage associé à la circoncision dans la Bible distingue l'usage qui est fait de ce rite dans la religion juive de celui que l'on trouve chez certaines nations païennes. La circoncision était pratiquée par certains d'entre eux comme un rite religieux, destiné (par exemple) à apaiser la divinité de la mort qui était censée se complaire dans la souffrance humaine; mais pas par aucun, sauf probablement les Égyptiens, du tout au sens et au sens juifs.

Les motifs pour lesquels la circoncision a été imposée comme essentielle par la Loi sont les mêmes que ceux pour lesquels le baptême est requis dans l'Évangile. Ce dernier dans le Nouveau Testament est strictement analogue au premier sous l'Ancien; comparer Colossiens 2:11.

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