Exode 34:6-7

Ce fut la deuxième révélation du nom du Dieu d'Israël à Moïse. La première révélation concernait Yahvé en tant que Celui qui existe par lui-même, qui se proposait de délivrer son peuple d'une main puissante Exode 3:14; c'était du même Yahvé comme un Sauveur aimant qui pardonnait maintenant leurs péchés. Les deux idées qui marquent ces révélations se retrouvent combinées, en dehors de leur développement historique, dans le second commandement, où l'unité divine se manifeste sur son côté pratique, dans sa relation aux obligations humaines (comparer Exode 34:14; Exode 20:4). Tant dans le commandement que dans ce passage, l'amour divin est associé à la justice divine; mais dans le premier il y a une transposition pour servir le but propre des commandements, et la justice se tient devant l'amour. C'est strictement l'arrangement juridique, mis en évidence dans le système complet de la loi cérémonielle, dans lequel l'offrande pour le péché, en reconnaissance de la sentence de justice contre le péché, a été offerte avant l'holocauste et l'offrande de paix. Mais en ce lieu, la vérité apparaît dans son ordre essentiel; la justice rétributive de Yahvé est subordonnée à, plutôt elle fait partie de, Son Amour indulgent (voir Exode 32:14 note). La visite de Dieu, quelle que soit la forme qu'elle peut revêtir, est à tous les âges la réalisation des buts de l'Amour envers Ses enfants. Les divers aspects de la nature divine, à séparer ce qui est la tendance de l'esprit non régénéré de l'homme et de tout paganisme, sont unis en parfaite harmonie dans le Seigneur Yahvé, dont la parole est vraie dans toute sa longueur et toute sa largeur: «Dieu c'est l'amour »1 Jean 4:8. C'était le sens de cela, dans la mesure où cela lui était maintenant révélé, qui poussa Moïse à incliner la tête et à adorer Exode 34:8. Mais la révélation parfaite de l'harmonie était réservée à la plénitude des temps lorsque «l'Agneau tué depuis la fondation du monde» Apocalypse 13:8 nous fut révélé dans la chair comme à la fois notre Sauveur et notre juge.