Dieu n'entendra sûrement pas la vanité - Une pétition vaine, creuse et sans cœur. Le but d'Elihu ici est de rendre compte de la raison pour laquelle les malades ne sont pas soulagés - ayant son œil, sans doute, sur le cas de Job comme l'un des plus remarquables du genre. La solution qu'il donne ici de la difficulté est qu'il n'est pas cohérent pour Dieu d'entendre une prière là où il n'y a pas de sincérité. De la «vérité» de la remarque, il ne peut y avoir aucun doute, mais il semble avoir pris pour acquis que toutes les prières offertes par des malades non soulagés sont donc peu sincères et creuses. Cela était nécessaire à son avis pour rendre compte du fait considéré, et il «suppose» que cela est incontestable. Pourtant, le point même indispensable pour faire valoir son cas était que «en fait» les prières offertes par ces personnes n'étaient pas sincères.

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