Maintenant donc, notre Dieu, nous te remercions. Plus nous faisons pour Dieu, plus nous lui sommes redevables de l'honneur d'être employés à son service, et de la grâce de nous permettre en quelque mesure de le servir. Remercie-t-il donc ce serviteur ? dit Jésus. Non : mais ce serviteur a bien des raisons de le remercier. Qui suis-je et quel est mon peuple ? David était alors la personne la plus honorable, et Israël le peuple le plus honorable du monde ; pourtant ainsi il parle de lui-même et d'eux, comme totalement indignes de la connaissance et de la faveur divines. David paraissait maintenant très grand aux yeux des hommes, présidant une auguste assemblée, nommant son successeur, et faisant un noble présent à l'honneur de Dieu ; et pourtant, étant petit et bas à ses propres yeux, il demande : Qui suis-je ?, Ô Seigneur! que nous puissions offrir si volontiers que tu nous donnes à la fois des richesses pour faire une telle offrande, et un cœur disposé à les offrir, tous deux étant les dons et les fruits de ta grâce et de ta miséricorde envers nous.

Dieu fait du mal à son peuple à vouloir et à faire , et c'est un grand exemple de la puissance de sa grâce en nous que de pouvoir faire son travail volontairement. De la tienne nous t'avons donné Nous ne rendons que ce que nous avons reçu, et par conséquent ne payons qu'une dette, ou plutôt, la petite partie d'une dette qui t'est due. Ainsi nous devons donner à Dieu toute la gloire de tout le bien qui est fait à tout moment par nous-mêmes ou par les autres. Nos propres bonnes œuvres ne doivent pas être la matière de notre orgueil, ni les bonnes œuvres des autres de notre flatterie, mais à la fois la matière de nos louanges ; car c'est certainement le plus grand honneur et plaisir au monde de servir Dieu fidèlement.

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