Voici, la veuve ramassait des bâtons. Il savait, par de secrètes indications divines, que c'était la femme qui devait le soutenir. Apportez-moi, je vous prie, un peu d'eau. L' eau, par suite de la longue sécheresse, y était sans doute rare aussi bien que dans la terre d'Israël ; pourtant, étant une femme pieuse, et donc prête à secourir un étranger en détresse, elle va volontiers le chercher. Il appela et dit : Apportez-moi, je vous prie, un morceau de pain dans votre main. Il a probablement dit ceci principalement pour l'éprouver et pour faire place à ce qui suit. Elle dit : Comme l'Éternel, ton Dieu, vit Par ceci, elle découvre que, bien qu'elle fût une Gentil, elle reconnaissait pourtant le Dieu d'Israël comme le vrai Dieu.

Je rassemble deux bâtons Quelques bâtons, ce nombre étant souvent utilisé indéfiniment pour n'importe quel petit nombre. Pour en manger et mourir Pour n'avoir plus de provisions, il faut bien qu'on périsse de faim. Bien que la famine ait touché principalement le pays d'Israël, ses effets se sont fait sentir à Tyr et à Sidon, qui étaient nourris par le blé de ce pays. Mais quel pauvre soutien cette veuve pouvait-elle être ! qui n'avait pas de combustible, mais ce qu'elle ramassait dans les rues, et rien pour vivre d'elle-même, mais une poignée de farine et un peu d'huile ! C'est à elle qu'Élie est envoyé, afin qu'il puisse vivre de la Providence, autant qu'il l'avait fait lorsque les corbeaux l'avaient nourri.

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