Faites revenir cet homme à sa place à Ziklag, qu'ils étaient contents qu'il devrait posséder. Car avec quoi doit-il se réconcilier , &c. Ne devrait-il pas être avec les têtes de ces hommes ? C'est-à-dire des Philistins. Ils raisonnaient sagement, selon les maximes communes de prudence et de vraie politique ; car, par une telle voie, de grands ennemis se sont parfois réconciliés. Mais la divine Providence avait sans doute le souci de leur suggérer ces considérations prudentielles ; car par ce moyen, David fut délivré de ce grand détroit et de cette grande difficulté dans lesquels il s'était introduit, et dont aucune sagesse humaine n'aurait pu le tirer ; soit d'être un ennemi de, et de lutter contre son pays, (comme précédemment observé), ou d'être faux envers son ami et sa confiance.

Et, par le même incident providentiel, il fut renvoyé assez longtemps pour récupérer ses femmes, et les femmes et les enfants de ses hommes, et le sien, des Amalécites, qui auraient été irrémédiablement perdus s'il était allé à cette bataille. Et la bonté de Dieu envers David était d'autant plus grande, parce qu'il aurait été très juste que Dieu l'ait laissé dans ces détresses dans lesquelles son propre conseil pécheur l'avait amené.

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