C'est pourquoi le Seigneur son Dieu le délivra , &c. Jéhovah était son Dieu, bien que non par une relation spéciale, à laquelle Achaz avait renoncé, mais par sa domination souveraine sur lui : car Dieu n'a pas perdu son droit en le niant d'Achaz. Entre les mains du roi de Syrie qui l'insulta, triompha de lui, le battit dans les champs et emmena en captivité une grande partie de son peuple. Il fut aussi livré entre les mains du roi d'Israël qui, bien qu'idolâtre aussi bien qu'Achaz, fut fait pour lui et son peuple un terrible fléau, versant leur sang, dévastant leur pays et ruinant leurs familles.

Quand ils avaient un bon roi et qu'ils agissaient méchamment, sa bonté les protégeait en quelque sorte ; mais maintenant ils en avaient une mauvaise, toute leur défense s'était éloignée d'eux, et une inondation de jugements s'abattit sur eux. Et ceux qui n'ont pas connu leur bonheur sous le règne précédent, ont appris à l'apprécier par les misères de celui-ci.

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