N'as - tu pas entendu depuis longtemps , &c. N'as-tu pas appris depuis longtemps ce que quelques-uns de tes philosophes auraient pu t'enseigner ; qu'il existe un Dieu suprême et puissant, par le décret et la providence duquel toutes ces guerres et calamités sont envoyées et ordonnées ; dont tu es le simple instrument ; de sorte que tu n'as aucune cause pour ces vaines vantardises? Ce travail est le mien, pas le tien. Je l'ai fait , &c. J'ai disposé des choses par ma providence, afin que tu sois un prince grand et victorieux, et que tu obtiennes autant de succès que tu l'as été jusqu'ici, d'abord contre le royaume d'Israël, et maintenant contre Juda.

Ainsi Dieu répond aux vantardises de ce prince orgueilleux, et lui montre que tous ses conseils et sa puissance ne sont rien ; puisque ces événements dépendaient entièrement d'une cause supérieure ; à savoir, sur le décret souverain de Dieu et la providence suprême, dont il avait fait de cet Assyrien l'instrument dans sa main toute-puissante.

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