Le roi lui envoya et rassembla tous les anciens. Bien qu'il eût reçu un message de Dieu, qu'il n'y avait rien d'empêcher la ruine de Jérusalem, et qu'il ne devait délivrer que sa propre âme ; cependant il ne s'assied pas avec désespoir, et ne se résout à rien pour son pays, parce qu'il ne pourrait pas faire tout ce qu'il voudrait. Mais il s'efforcera de faire son devoir, puis laissera l'événement à Dieu. Il savait que si quelque chose pouvait empêcher, retarder ou atténuer la ruine menacée, ce devait être une réforme publique. Il s'y prépare donc, en convoquant une assemblée générale des magistrats, ou représentants du peuple, avec les prêtres et les prophètes., les ministres ordinaires et extraordinaires de Dieu : que, tous s'y joignant, ce qui a été fait pourrait devenir un acte national, et ainsi être d'autant plus susceptible d'empêcher les jugements nationaux ; et que tant de personnes principales le conseillant et l'aidant, l'affaire entière pourrait être traitée avec plus de solennité, et ceux qui étaient contre elle pourraient être découragés de faire n'importe quelle opposition.

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