David dénombrait le peuple qui était avec lui et qui s'y était rassemblé pour former une petite armée. Et se trouvant assez fort pour aller contre l'ennemi, il résolut de ne pas attendre leur venue, mais de donner l'assaut ; et en conséquence il fit sortir ses forces de la ville, les divisant en trois parties, et mettant un capitaine sur chacune d'elles, dont l'un, cependant, Joab, était, sans aucun doute, aussi général de toute l'armée. J'irai sûrement avec vous moi-même, ce qu'il pensait être un grand encouragement pour eux et les amener à se battre plus vaillamment. Le peuple répondit : Tu n'iras pas avec nousIls ne jugeaient pas à propos qu'il risquât sa vie, de la conservation de laquelle dépendait en grande partie leur cause commune ; signifiant que s'ils devaient être mis en déroute, et la moitié d'entre eux tués, Absalom ne se considérerait pas comme un conquérant tant que David serait en vie, qui pourrait lever de nouvelles forces et lui livrer à nouveau la bataille.

En effet, ce fut la grande erreur d'Absalom, et la ruine totale de lui-même et de sa cause, d'aller au combat en sa propre personne, une erreur dans laquelle il fut entraîné par un engouement divin, par l'intermédiaire de Hushai. Maintenant tu vaux dix mille d'entre nous Non seulement pour la dignité de ta personne, mais aussi pour l'importance de notre cause commune, qui, si tu es tué, est irrémédiablement perdue. Il vaut mieux que tu nous secoures hors de la ville En nous envoyant des fournitures d'hommes et de provisions de toutes sortes, ainsi que des conseils et des avis, selon que nous aurons l'occasion ; et en assurant notre retraite si nous sommes vaincus.

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