Le Dieu qui y a fait habiter son nom Qui a voulu qu'on y bâtisse un temple, appelé temple ou maison de l'Éternel. Détruisez tous les rois et tous les peuples qui leur soumettront la main pour changer, etc. Darius a été touché d'un tel sentiment de la grandeur du Dieu des Juifs, qu'il prie, que celui qui avait tout pouvoir dans le ciel et sur la terre, et était le Roi des rois, ne punirait pas seulement tous ces rois qui allaient faire obstruction ce travail, mais détruisez eux et leur peuple. Bien que ce temple ait été enfin détruit à juste titre par la main vertueuse de Dieu, peut-être que les Romains, qui étaient les instruments de cette destruction, ont ressenti les effets de cette malédiction. Car cet empire déclina sensiblement pour toujours, jusqu'à ce qu'il soit entièrement détruit.

Admirons ici comment la divine providence domine tout selon son dessein, pour réaliser tous ses sages desseins. Les grands hommes, nous trouvons ici, se sont dressés contre le reste pauvre et brisé de Juda ; ils se concertèrent sur la manière de les opprimer et de les réduire. Ils exposèrent leurs plans, exhibèrent leurs plaintes contre eux, et pensèrent les renverser : mais, tout à fait contrairement à leurs pensées, les mesures qu'ils prirent à cet effet opéraient dans le sens contraire, et prouvaient le moyen d'exalter et d'élever ceux qu'ils avaient l'intention de ruine à un plus haut degré de puissance et de prééminence. Le roi, dont ces hommes étaient les gouverneurs, et à qui, sans doute, ils représentaient combien il était de son intérêt de mettre un terme à la montée de Juda, au lieu d'écouter leurs plaintes, comme il était naturel, et d'agir en conséquence, renvoya un décret non seulement leur interdisant de molester les Juifs de quelque manière que ce soit, mais leur accordant aussi les privilèges et les encouragements les plus extraordinaires, comme aux plus grands favoris. A quoi peut-on attribuer ce comportement extraordinaire du roi : sinon à une providence souveraine ? qui domine même le cœur des rois, et les tourne comme bon lui semble à sa souveraine sagesse.

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