Alors Haman prit l'habillement. Les paroles du roi produisirent sans aucun doute une grande agitation dans sa poitrine, mais il n'osa contester, ni au point de sembler détester l'ordre du roi ; mais, bien qu'avec le plus grand regret et la plus grande réticence imaginables, apporte les vêtements, etc., à Mardochée, qui, nous pouvons supposer, n'a pas plus grincé des dents à Haman maintenant qu'il ne l'avait fait auparavant, n'appréciant pas plus ses respects contrefaits qu'il n'avait évalué ses secrets cachés. malice. Et vêtu Mardochée, et l'amena à cheval, &c. Il est difficile de dire lequel des deux s'est imposé le plus : le fier Haman, en rendant cet honneur à Mardochée, ou l'humble Mardochée, en l'acceptant. Sous un certain rapport, sans aucun doute, elle était agréable à Mardochée, car elle était une indication de la faveur du roi, et laissait espérer qu'Esther l'emporterait pour l'annulation de l'édit contre les Juifs.

Mardochée revint à la porte du roi À son ancienne place, montrant que, comme il n'était pas accablé par les menaces d'Haman, il n'était donc pas enflé de cet honneur. D'ailleurs, il y venait pour s'occuper de l'affaire qui lui tenait le plus à cœur, celle des Juifs ; et d'être à portée de main, au besoin, pour aider ou encourager la reine, ce qu'il était maintenant plus capable de faire qu'il ne l'avait été auparavant. Haman se précipita vers sa maison en deuil, et ayant la tête couverte en signe de honte et de chagrin pour sa déception inattendue, et pour le grand honneur fait à son adversaire détesté, par ses propres mains, et avec sa propre honte publique.

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