L'homme grandit excessivement. Sur l'ensemble de ce qui est dit ici, et dans le chapitre suivant, nous pouvons conclure que le comportement de Jacob dans cette affaire était généreux, juste et franc ; qu'il a choisi le bétail strié d'anneaux en vue d'éviter les différends, confiant que Dieu l'ordonnerait ainsi, conformément à sa requête à Béthel, qu'il en aurait assez, étant déterminé à se contenter de ce que la providence de Dieu devrait lui donner ; et que, lorsqu'il se servait des verges, c'était un acte de foi et d'obéissance au commandement de Dieu. Nous avons d'autant plus de raisons de le penser, parce que nous ne trouvons que du bien en est sorti pour Jacob ; tandis que l'on peut remarquer que, bien que l'Écriture mentionne souvent l'inconduite des hommes de bien, elle a cependant toujours soin de nous informer que le mal leur est arrivé à la suite de telles actions.

Nous pouvons aussi observer la fidélité de Dieu ; il avait promis à Jacob à Béthel d'être avec lui partout où il irait ; et nous le trouvons en conséquence bénissant Laban parce qu'il était avec lui : de sorte que, bien que Laban n'eût que peu lorsque Jacob vint à lui, elle fut, sous lui, devenue une multitude. Nous devons également remarquer que, bien que Jacob, d'après ce qu'il dit à Laban dans le chapitre suivant, semble avoir été un serviteur fidèle le plus assidu, il attribue cependant toute l'augmentation du troupeau à la bénédiction de Dieu, et non à ses propres soins.

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