Ne vous trompez pas , &c. En supposant que Dieu est l'auteur du péché, ou que toute chose qui est pécheresse dans le cœur ou la conduite de l'homme peut, avec vérité, lui être attribuée : on pourrait aussi bien attribuer les ténèbres et la froideur au soleil. C'est en effet une grave erreur d'attribuer le mal, et non le bien, que nous recevons, à Dieu. Pas de mal, mais tout bon cadeau De toute sorte : tout ce qui est beau, excellent et bon dans n'importe quelle créature de l'univers ; tous les membres et sens de nos corps, et toutes nos bénédictions temporelles ; et tout don parfait Tout don de vérité et de grâce, tout ce qui tend à la sainteté et au bonheur ici ou dans l'au-delà ; vient d'en haut Du ciel, non de la terre, encore moins de l'enfer; et descend du Père des lumièresQu'elles soient matérielles ou spirituelles, dans le royaume de grâce et de gloire ; l'auteur de toute vérité, connaissance, sagesse, sainteté et bonheur. L'appellation de Père est utilisée ici avec une convenance particulière. Il s'ensuit dans le verset suivant, il nous engendra.

Avec qui il n'y a pas de variabilité dans son entendement ; ou l'ombre de se tourner Dans sa volonté; mais il est immuablement sage et bon, saint et heureux. Il discerne infailliblement tout le bien et le mal, et invariablement aime l'un et déteste l'autre. Il y a dans les deux les mots grecs ici utilisés une métaphore tirée des corps célestes, particulièrement propre, où le Père des lumièresest mentionné; les deux mots sont applicables à tout corps céleste qui a une vicissitude quotidienne de jour et de nuit, et parfois des jours plus longs, parfois des nuits plus longues. En Dieu il n'y a rien de ce genre. Il n'est que lumière. S'il y a une telle vicissitude en nous, c'est de nous-mêmes, pas de lui. « Nous donnera-t-il tantôt de saints désirs, tantôt de mauvais penchants ? Non : il nous donne toujours ce qui est bon, et rien que du bon. Il est donc blasphématoire, aussi bien qu'absurde, de supposer que Dieu tente ou contraint les hommes à pécher, dans le but de prétendre les rendre malheureux. Certains sont d'avis que dans le mot παραλλαγη, la variabilité traduite, il y a une allusion aux parallaxes des corps célestes. Mais comme ceux-ci n'étaient pas connus du commun des mortels, l'apôtre, dans une lettre qui leur était adressée, ne voulait guère introduire une référence à de telles choses. Macknight.

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