S'il sanctifie son champ dès l'année du jubilé, c'est-à-dire si le vœu a été fait immédiatement après le jubilé, alors la terre nécessitant un homer de graine d'orge doit être évaluée à cinquante sicles, comme mentionné précédemment. Si après le jubilé, c'est-à-dire quelque temps après, le prêtre devait alors déduire du taux ci-dessus de cinquante sicles, soit plus ou moins, selon qu'il restait plus ou moins d'années jusqu'au prochain jubilé. Car aucune terre ne pouvait être aliénée plus longtemps que quarante-neuf ans, c'est-à-dire d'un jubilé à l'autre, sauf dans le cas ci-après mentionné. S'il ne rachètera pas le terrainSi le propriétaire choisit plutôt de se séparer de sa terre que de la racheter au prix que le prêtre en a fixé, et que le prêtre, sur son refus, l'ait vendue, ou plutôt la louât, jusqu'au prochain jubilé, à un autre homme ; alors celui qui l'a juré sera exclu de tout futur privilège de rédemption ; et, quand le jubilé sera venu, le pays retournera au sacerdoce pour toujours.

Pour éviter l'ambiguïté, au lieu de, S'il a vendu le champ , il doit être rendu, Si le prêtre a vendu , comme dans la version arabe ; ou, s'il est vendu à un autre , comme dans la Vulgate ; car il ne peut pas se référer au propriétaire ou au voeu de la terre, comme notre version le fait, puisque le voeu n'avait pas le pouvoir de vendre la terre après l'avoir consacrée, mais elle devait être vendue ou louée par le prêtre ou le trésorier de le sanctuaire, qui en convertit le prix en un saint usage.

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