Pendant qu'il parlait encore avec le peuple Pendant qu'il prononçait ces vérités solennelles, et donnait ces terribles avertissements, dans l'auditoire des vastes multitudes qui étaient rassemblées autour de lui : voici, sa mère et ses frères Ou ses proches parents, (à savoir, les fils de Marie la femme de Cléopas, ou Alphée, la sœur de sa mère) se tenait à l'extérieur , ne pouvant s'approcher de lui à cause de la multitude qui était assise autour de lui : Mais il dit : Qui est ma mère ? &c. Nous ne devons pas supposer que notre Seigneur a eu l'intention de les offenser, en particulier contre sa mère. Il saisit seulement cette occasion pour exprimer son affection à ses disciples obéissants d'une manière particulièrement attachante ; qui ne pouvait être un grand réconfort pour les, et un riche équivalent pour toute la fatigue et les dépenses que leur zèle pour lui et sa doctrine céleste occasionné. Tendant la main vers ses disciples, il dit : Voici ma mère , etc. « Ce court discours, raconté par les évangélistes avec une grande simplicité, est, sans qu'ils semblent l'avoir conçu, l'un des plus beaux éloges qu'on puisse imaginer.

Le panégyrique le plus élaboré aurait-il pu faire à Jésus-Christ et à sa religion la moitié de l'honneur que leur a fait ce sentiment divin ? Quiconque fera la volonté de mon Père, etc., celui-là est mon frère, ma sœur et ma mère !Un dicton, cela, qui ne sera jamais oublié tant qu'il y aura des souvenirs dans le monde pour le retenir, ou des langues pour le répéter. Comme s'il avait dit : « J'estime tellement l'obéissance à Dieu, que je préfère la relation qu'elle constitue, et l'union qu'elle engendre, aux liens de sang les plus forts. Ceux qui font la volonté de mon Père ont une bien plus grande part de mon estime que mes parents en tant que tels. je les aime d'une affection tendre et ferme, comme celle qui subsiste entre les plus proches relations ; non, je les compte, et eux seuls, mes frères, mes sœurs et ma mère. Un grand éloge ceci, et non une réflexion sur la mère de notre Seigneur, qui, sans aucun doute, était parmi les principaux de ceux qui ont fait la volonté de Dieu. Quelle vénération doit vivre dans le cœur des hommes pour Jésus et sa religion, qui montre une telle perfection dans la bonté ! Macknight.

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