Étaient pour les affaires extérieures, c'est-à-dire les affaires sans la ville de Jérusalem, qui consistaient à être assesseurs auprès des juges ordinaires. Par les affaires du Seigneur, dans le verset suivant, on entend les causes qui pourraient être jugées par la loi divine ; par le service du roi, les causes qui n'étaient pas déterminées par la loi, mais étaient laissées au jugement du roi. Voir Bertram de Rep. Jud.

RÉFLEXIONS.— 1° Les porteurs semblent avoir été divisés en le même nombre de rangs que le reste de leurs frères, chacun posté à leurs différentes portes par tirage au sort. On parle d'eux comme d'hommes puissants, forts et capables, tel que leur poste l'exigeait, de garder une garde constante, afin qu'aucun intrus profane ne puisse être admis, ni la maison sacrée violée. La famille d'Obed-Edom était employée dans ce bureau. Il avait la bénédiction d'avoir une famille nombreuse, et aucun ne méritait plus de garder la charge du temple, que celui qui avait si joyeusement entretenu et servi avec diligence l'arche dans sa propre maison. Ceux qui ont été fidèles dans des services moindres méritent d'être préférés. Simri, l'un des fils de Hosah, était le chef, son frère aîné étant, probablement par indisposition corporelle, incapable de servir.

2° Dans la maison de Dieu il y avait de grands magasins pour l'usage quotidien et le service de l'autel, des vêtements, des ustensiles, etc. et aussi de grands trésors, soit des offrandes du peuple, soit des choses qui avaient été consacrées à Dieu par Samuel, David, Saül, Abner et Joab, principalement du butin gagné à la guerre. Sur ces Ahijah présidait d'abord; mais ensuite ils furent sous la garde de différentes personnes. Noter; (1.) Lorsque Dieu augmente nos réserves avec des bénédictions providentielles, il a droit à une partie au moins de la richesse qu'il accorde.

(2.) Il y a dans l'église de Christ de plus grands trésors, pas vraiment d'argent et d'or, car son royaume n'est pas de ce monde ; mais des trésors plus précieux et durables, de sagesse spirituelle et de grâce divine ; et non pas, comme ceux-ci, enfermés, mais distribués gratuitement à tout adorateur fidèle ; et pourtant il en reste encore assez et à revendre.

3° Le service à Jérusalem était bien pourvu : maintenant les affaires du pays sont réglées de la même manière. Les Lévites avaient l'administration de la justice, avec les princes et les anciens des différentes tribus, que l'on peut supposer moins habiles dans la loi, et ayant besoin de leur aide. Toutes les questions relatives au culte de Dieu et aux revenus du roi étaient également sous leur responsabilité. Dans les tribus éloignées au-delà du Jourdain, le plus grand nombre était stationné, là où ils seraient le plus en danger ; mais par leur présence, ils pouvaient être conservés fidèles au service de Dieu et fidèles à leur souverain. Ces règlements employaient la dernière année de David, dont l'utilité ne s'est arrêtée qu'avec sa vie. Noter;(1.) Tant que la vie dure, il y a toujours quelque chose à faire pour Dieu. (2.) Ils sont susceptibles d'être un peuple heureux, qui apprend à craindre Dieu et à honorer le roi.

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