Et Saül dit : etc. — Houbigant rend ceci, mais Saül décida qu'il se proposerait de la lui donner, afin qu'il puisse être pris au piège par elle, et tomber entre les mains des Philistins. Il ne faut pas s'imaginer que Michal, qui aimait David, lui tendrait des pièges : Saül prépara le piège par son intermédiaire ; espérant que lorsque David entreprendrait de combattre les Philistins pour elle, il tomberait au combat. Il rend ainsi la dernière clause du verset : Tu seras aujourd'hui mon gendre, à une autre condition. Sa première condition était la conquête de Goliath ; son second, cent prépuces des Philistins. Rien ne peut être plus méprisable que la conduite brouillonne, basse et insidieuse de Saul, tout au long de cette transaction.

Ludolf, dans son Histoire de l'Éthiopie, b. 1 Chroniques 16 nous apprend qu'il est encore aujourd'hui d'usage en Éthiopie de juger du nombre des morts dans une bataille, non par les têtes, mais par les signes de victoire que Saül exigeait de David.

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