Tant que le fils d'Isaï vivra, etc. — Mais comment Saül savait-il que, tant que vivrait le fils d'Isaï, Jonathan ne serait pas établi, ni son royaume ?S'il s'agissait uniquement de jalousie et de suppositions, son ordonnancement pour qu'il soit mis à mort était déraisonnable et méchant, et ne peut être justifié par aucun principe de justice et d'humanité. Si Saül savait que, comme lui-même était rejeté, David était vraiment oint pour lui succéder par Samuel, sur l'ordre de Dieu, son ordre de le mettre à mort était à la fois impertinent et méchant : car il savait que David avait alors un aussi bon droit de réussir lui, de préférence à Jonathan, comme il avait lui-même d'obtenir le trône de préférence à tout autre homme d'Israël ; et, par conséquent, qu'il ne devait pas détruire l'homme que Dieu avait nommé pour lui succéder, et qu'avec tous ses efforts il ne pourrait pas le faire si Dieu avait décidé de le faire capitaine d'Israël.

De sorte que, de quelque point de vue que nous considérions cette réponse de Saul, allez le chercher, car il mourra sûrement, cela paraîtra absolument inconvenant, et qu'il ne pourrait provenir de rien que de l'incurable invétération d'un esprit désordonné, agité par l'ambition, jalousie, et un implacable désir de vengeance. Il mourra sûrement, est, en hébreu הוא בןאּמות ben muvet hu, il est le fils de la mort; une forme de parler hébraïque, qui désigne soit un homme digne de mort, soit voué à la mort.

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