Tout Israël supplie Reboboam d'alléger le joug que Salomon leur a imposé. Roboam, méprisant la cour des vieillards, suit celle des jeunes. Dix tribus se séparent de lui.

Avant Jésus-Christ 975.

RÉFLEXIONS.— 1° Après ce qui a été dit sur ce chapitre dans 1 Rois 12 nous n'avons qu'à ajouter, (1.) Que les hommes sont plus disposés à se plaindre de la moindre dépense que les besoins du gouvernement demandent, qu'à reconnaître combien ils sont redevables des miséricordes et de la protection dont ils jouissent. (2.) Les jeunes têtes sont trop chaudes pour être de sages conseillers. (3.) Une réponse douce désarme ceux que l'opposition ne fait que rendre plus furieux.

2° Les effets néfastes de la sévérité de Roboam apparaissent dans la révolte des dix tribus. Ceux qui conduisent trop furieusement se renversent. Il rejetait les bons conseils et méritait d'être livré à sa folie. Le conseil de Dieu fut ainsi accompli, bien que Roboam n'ait eu que lui-même à blâmer pour sa perte. C'était une miséricorde que Dieu lui laisse encore une partie des domaines de son père, et que tous ne se soient pas révoltés. Mais Dieu en colère se souvient encore de la miséricorde et ne nous donne pas tous les châtiments que méritent nos iniquités.

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