J'habite parmi les miens. La phrase nous montre la modération de cette femme qui était éloignée de tout rapport avec les cours et de toute ambition de s'en occuper.

RÉFLEXIONS. — Elisée, dans ses voyages du Carmel à la Samarie, passait souvent par Shunem ; et on nous dit,

1. Avec quelle gentillesse il a été reçu par une bonne femme là-bas. Comme Dieu l'avait bénie avec abondance, ses portes hospitalières étaient ouvertes aux prophètes de Dieu ; et bien qu'Elisée ait modestement refusé d'y aller et choisi des logements plus humbles, elle l'a cherché ; a supplié comme une faveur qu'il prendrait jamais sa maison à sa manière; et, pour l'engager à être plus qu'un hôte de passage, si profitable avait-elle trouvé ses courtes visites, elle sollicite son mari de lui construire une petite chambre sur le mur, probablement de leur jardin, près de leur maison, dont les dépenses seraient être trivial, la chambre d'un prophète n'ayant besoin d'aucune élégance, dit de s'en approprier entièrement ; qui étant retiré du bruit, l'engagerait à passer plus de temps avec eux ; et à cela son mari a volontiers consenti.

Noter; (1.) La valeur modeste mérite la prière. (2.) Cette maison est hautement honorée qui divertit un homme de Dieu. (3.) Une bonne épouse ne fera rien d'important sans consulter son mari, et un bon mari ne lui fera jamais regretter son obéissance dévouée, par son plaisir de la satisfaire dans tous les désirs raisonnables.

2. Elisée, reconnaissant pour un divertissement si hospitalier, est prêt à rendre à cette bonne femme un retour reconnaissant. Il envoie Guéhazi, avec des professions de son sens de sa bonté, pour l'appeler à lui, afin qu'il puisse s'enquérir quel service lui serait agréable, car il avait de l'intérêt pour la cour et le camp, et obtiendrait pour son mari la préférence dans l'un ou l'autre. . Elle obéit facilement à l'appel du prophète, mais professe son contentement dans leur situation actuelle, et ne veut rien de plus d'avantages matériels que ceux dont ils ont bénéficié. Elisée, ne sachant que faire pour elle, s'enquiert de son serviteur, qui pourrait être plus au courant de la famille et en savoir plus sur leurs affaires ; qui suggère, qu'un fils serait la bénédiction la plus acceptable, elle étant sans enfant, et son mari vieux.

Elisée, l'ayant rappelée à la porte de sa chambre, où elle attendait respectueusement le bon plaisir du prophète, l'assure de ce qu'elle peut à peine croire ; (et craint qu'il ne plaisante,) qu'elle aura un fils; mais l'événement vérifie la prédiction. Noter; (1.) Un cœur reconnaissant ne reconnaîtra pas seulement la gentillesse manifestée, mais saisira la première occasion de la rendre. (2.) Ceux qui ont la suffisance et le contenu à la maison, peuvent bien préférer leur sort ; les cours et les palais sont rarement aussi bénis. (3.) Ceux qui imitent la piété de cette Sunamite, s'ils ne reçoivent pas ici leur récompense, peuvent bientôt s'attendre à une portion meilleure que celle des fils ou des filles.

Continue après la publicité
Continue après la publicité