Il le frappa. Cette action fut accompagnée de la plus haute perfidie et insolence. De nombreuses raisons concouraient à empêcher David de l'appeler pour un compte maintenant ; en particulier son pouvoir, son autorité et son intérêt pour l'armée : mais il est clair qu'il n'a jamais oublié cet outrage de Joab. « Qu'il lui en voulait beaucoup, nous le trouvons dans sa dernière charge à Salomon, où il recommande et charge son fils de rendre justice à cet assassin sanglant. Il n'était plus en mesure de le faire. Joab était un sujet trop puissant pour qu'on lui demande des comptes.

Après la mort d'Absalom, il eut l'insolence de dire au roi par un serment qu'il ferait déserter chacun de ses sujets ; et après cet assassinat d'Amasa, il reprit, contre la volonté de son maître, le commandement de toutes les forces, qui avaient pour lui de l'affection comme leur propre général, parce qu'il avait rétabli le calme du pays en réprimant l'insurrection de Saba. Le fait que Joab soit resté capitaine général de toutes les forces, ce n'était pas par inclination de David, mais contre lui, et par force.

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