Mais les nouvelles — le troubleront — Ces deux versets, probablement, restent encore à accomplir. Au lieu de palais, Daniel 11:45 nous pouvons lire camp; et pour la glorieuse montagne sainte, la montagne des délices de la sainteté. Le mot hébreu apadno, traduit, son palais ou camp, apparaît dans le Targum de Jonathan; sur Jérémie 43:10 et là signifie pavillon ; à quel même but il pourrait être rendu ici, Il plantera les tabernacles de son camp, entre les mers, dans la montagne sainte glorieuse. Dans l'application de cette prophétie à l'empire ottoman, comme ces événements sont encore à venir, nous ne pouvons prétendre les signaler avec certitude.

Les nouvelles de l'est et du nord peuvent être celles du retour de Juda et d'Israël de ces quartiers ; car Juda fut d'abord emmené captif à l' orient, et Israël par les Assyriens au nord. Concernant la réduction du nord, voir Jérémie 16:14 ; Jérémie 23:8 ; Jérémie 31:8 .

Ou, si les nouvelles du nord peuvent être quelque chose d'autre, cependant celles de l' est peuvent être appliquées au retour des Juifs, d' Apocalypse 16:12 où les eaux du grand fleuve Euphrate sont taries, pour préparer le chemin de les rois de l'est. Si cette demande n'est pas admise, il est pourtant universellement connu que les Perses sont assis à l' est des États ottomans, et les Russes au nord. La Perse a été, en effet, ces derniers temps misérablement déchirée par des divisions intestinales ; mais s'il devait s'unir à nouveau sous un seul souverain, il pourrait devenir un rival dangereux de l'empire ottoman.

La puissance de la Russie grandit chaque jour ; et c'est une tradition courante parmi les gens du commun en Turquie, que leur empire sera détruit par les Russes. Quoi qu'il en soit, la Porte est toujours jalouse de la jonction des deux puissances de Perse et de Russie, et met toute sa politique pour l'empêcher. Quels qu'en soient le motif et l'occasion, le Turc s'en ira avec une grande fureur pour en détruire et pour en faire disparaître un grand nombre. Entre les mers, dans la glorieuse montagne sainte, doit désigner une partie de la Terre Sainte. Là, le Turc campera avec toute sa puissance ; pourtant il arrivera à sa fin, et personne ne l'aidera ; nul ne l'aidera efficacement ni ne le délivrera. Voir l'évêque Newton.

RÉFLEXIONS.— 1er, le premier verset appartient à proprement parler au chapitre précédent, et déclare à quel point Gabriel avait déjà contribué à faire avancer la restauration du peuple juif : il se tenait pour confirmer et fortifier Darius dès qu'il était monté sur le trône, dans conjonction avec Cyrus, dans son intention de libérer les Juifs captifs, alors que, probablement, beaucoup s'y sont opposés. Le peuple de Dieu a souvent des amis auxquels il pense peu ; et ils sont plus nombreux et plus puissants qu'ils ne peuvent l'être contre eux.

2° L'ange, comme il l'avait promis, conduit ici le prophète dans le futur.
1. Il commence par la monarchie persane, qui vient de naître : trois autres doivent succéder à Darius, alors sur le trône ; voir les annotations : et un quatrième, plus riche que tous les autres, devrait surgir, Xerxès, qui par sa force et ses richesses devrait remuer toutes ses propres provinces et confédérés, pour lever une armée la plus nombreuse qui ait été probablement jamais assemblée, afin envahir les territoires grecs.

De quelle expédition, et de sa défaite honteuse, les historiens païens sont pleins.
2. Il passe à la monarchie grecque : pour venger cette attaque, un roi puissant devrait se lever, Alexandre même ; qui, ayant soumis l'empire perse, devrait établir son propre trône despotique et gouverner avec une domination absolue : mais son royaume devrait être rapidement brisé et divisé, non pas parmi sa postérité, mais parmi d'autres, ses quatre grands généraux ; qui ne régnait ni sur des domaines aussi étendus, ni avec une influence aussi absolue qu'Alexandre l'avait seul.

Les possessions humaines sont si pauvres et éphémères : celui qui amasse des richesses ne sait pas qui les rassemblera !
Troisièmement, l'ange continue avec le récit de ces événements dans deux de ces royaumes divisés, dont le peuple juif était plus concerné. Mais voir les annotations. Noter; Les royaumes de ce monde sont vraiment transitoires ; béni soit Dieu pour ce qui ne s'efface jamais, où aucune guerre ne trouble ni aucun ennemi n'entre ; mais un repos éternel reste aux fidèles.

4° Nous avons une longue prophétie concernant Antiochus Epiphane, le persécuteur invétéré du peuple juif.
Il est décrit comme une personne ignoble. Il avait été un otage à Rome, et par ses immoralités, ses débauches et ses extravagances, il s'était rendu méprisable et avait gagné le titre d' Épimane, le Fou, bien qu'en arrivant à la couronne il prit celui d' Épiphane, l' Illustre. Mais Dieu, en son temps, a mis un terme honteux à ce grand ennemi de lui et de son peuple. Voir les annotations.

De l'ensemble, nous pouvons très justement déduire que Dieu interviendra pour son peuple en cas de besoin ; et, quelle que soit la manière dont leurs ennemis semblent l'emporter pendant un certain temps, ils seront enfin déracinés.

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