Ver. 2. Et sous chaque arbre vert L'usage des bois sacrés pour la célébration des mystères est de la plus haute antiquité, et, peut-être, de tous les autres, le plus universel. Au début, il n'y avait dans ces bosquets ni temples ni autels ; c'étaient de simples retraites, auxquelles les profanes n'avaient pas accès, c'est-à-dire qui n'étaient pas vouées au service des dieux. Ensuite, ils y construisirent des chapelles et des temples : à l'avenir, ils devinrent extrêmement fréquentés en vacances ; et, après la célébration des mystères, des divertissements publics, accompagnés de danses, s'y tenaient.

Voir Tibulle, lib. 1 : Élégie 11 : v. 51. Ils ornaient ces bosquets de fleurs, de chapelets, de guirlandes et de bouquets, et les accrochaient de dons et d'offrandes, très généreusement, dit l'abbé Banier, dans son Mythol. b. 3 : ch. 7 sur les bois sacrés. Voir aussi l'hymne à Diane de Callimaque, v. 200 et la note de Spanheim.

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