Ver. 15. Que le Seigneur choisira - Soit par le ministère de ses prophètes, par l'urim et le thummim; ou par tirage au sort. Le roi que le Seigneur leur a permis de choisir n'était pas un monarque absolu, et il ne régnait pas de son propre chef ; mais n'était que l'adjoint ou le vice-roi du Seigneur ; et c'est pourquoi il n'a pas été laissé à l'élection du peuple, mais a été choisi par Dieu lui-même. La seule différence entre la nomination des juges par Dieu et celle de Saül, c'est qu'ils ont été choisis par une influence interne, lui,par lots, ou désignation externe. Voir Div. Jambe. tome 5 : sect. 3 où le lecteur trouvera un récit satisfaisant de la théocratie des Juifs, dont le savant auteur observe, que c'était Jésus-Christ, qui, en qualité de grand-prêtre, abolit la loi du culte juif ; c'est donc lui qui, en qualité de roi des Juifs et de l'Église, mit fin à la théocratie, lorsqu'il reçut de son Père tout pouvoir dans le ciel et sur la terre.

Ainsi s'accomplit la fameuse prophétie de Jacob ; le sceptre ne s'éloignera pas de Juda, ni un législateur d'entre ses pieds, jusqu'à ce que SHILOH vienne : c'est-à-dire : « La théocratie ne cessera pas d'entre les Juifs, et ils n'auront pas d'autre législateur que Dieu lui-même, par le ministère de Moïse, jusqu'à la venue du MESSIE."

Un parmi tes frères - Un Israélite par nation et religion. Cette précaution était nécessaire, aussi bien pour conserver la pureté du culte que Dieu avait établi, que pour que le roi d'Israël fût un type du roi de l'Église, Jésus-Christ, qui devait être de nos frères, comme saint Jean. Paul nous fait connaître,Hébreux 2 .

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