Ver. 14. Alors ton cœur s'élève Un effet habituel de prospérité et de grandes richesses, comme Euripide l'observe : υβριν δε τικτει πλουτος ; la richesse engendre la fierté et le mépris des autres ; car quand les hommes sont exaltés par leurs circonstances distinguées, ils s'imaginent facilement être des personnes très importantes et possédant un mérite extraordinaire ; et, en proportion de leur vanité et des hautes pensées qu'ils entretiennent d'eux-mêmes, ils sont susceptibles d'avoir un mépris inconvenant et insolent des autres, comme s'ils étaient d'une nature différente de leurs semblables, et formés à l'origine dans un ordre d'être. Ce n'est pas non plus le pire : un autre effet fatal de la prospérité riche, c'est qu'elle fait oublier le Seigneur leur Dieu ;car quand tout en nous est gai et a un aspect souriant, nous sommes trop susceptibles d'être négligents et inconsidérés, et d'être détournés par le plaisir de préoccupations plus grandes et plus importantes ; et quand l'esprit est ainsi affaibli et dissous, il n'est pas étonnant que les hommes s'enorgueillissent de leurs richesses, comme leur bonheur ultime, et, faute de réfléchir à l'instabilité de toutes les affaires humaines, se croient autosuffisants et perdent cela juste sens qu'ils doivent avoir de la souveraineté de leur Créateur, et de leur dépendance absolue et nécessaire de lui. Voir les Sermons de Foster, vol. 1 : ser. 8.

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