Ver. 2. Pour savoir ce qu'il y avait dans ton cœur La vie de l'homme est un état de probation. Les pérégrinations des enfants d'Israël dans le désert nous offrent une vive ressemblance avec le pèlerinage humain à travers ce monde. Dieu, qui connaît le cœur de tous les hommes, n'a pas besoin d'être informé de leurs dispositions envers lui. L'expression ici, savoir ce qu'il y avait dans ton cœur, doit donc être comprise à la manière des hommes ; et le sens est que Dieu a fait comme les hommes font habituellement quand ils veulent essayer la sincérité de quelqu'un ; c'est-à-dire qu'il leur a offert des occasions de donner une preuve irréprochable de leur intégrité ; découverte qui, quoique sans signification à l'égard de Dieu, était pourtant fort utile à eux-mêmes et instructive pour les autres.

Rien n'éprouve autant le cœur que l'adversité, et peut-être rien ne lui est si utile. Il est finement dit par Sénèque : « Si vous n'avez pas été un homme malheureux, je suis sûr que vous l'êtes : si vous avez parcouru l'étape de la vie sans l'occasion de rencontrer un adversaire, personne ne peut savoir quelle est votre force ; non, même pas vous-même."

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