Ver. 25. Ainsi je suis tombé quarante jours devant le Seigneur Après avoir mentionné les exemples ci-dessus de leur conservation, il revient à ce qu'il avait commencé à dire (v. 18.) concernant son intercession auprès de Dieu pour un pardon, qu'il n'a pas pu obtenir sans grande importunité. Voir les passages en marge de nos Bibles.

RÉFLEXIONS.—Comme rien n'est plus difficile que d'être mis hors d'une bonne vanité avec nous-mêmes, Moïse apporte à leur mémoire d'abondantes preuves combien ils avaient peu de raisons de s'estimer sur leur propre justice. Toute leur conduite, depuis le jour de leur sortie d'Egypte, avait été une succession de rébellions ; beaucoup d'entre eux sont particulièrement spécifiés, et beaucoup d'autres étaient probablement au cours de leur séjour dans le désert. La grande apostasie de tous était le veau en Horeb ; une scène si choquante, qu'après cela, ils n'oseront plus jamais lever les yeux vers Dieu qu'avec honte et confusion. Alors ils risquaient d'être abandonnés à jamais de Dieu, et il avait été justifié de les rejeter. Dans la crainte d'un châtiment si juste, Moïse, avec une prière fervente, s'interpose, pour éviter, si possible, le mécontentement féroce qui s'est éveillé contre eux.

Ils n'avaient pas non plus été des rebelles eux-mêmes, mais même Aaron avait été attiré ou forcé à se conformer à eux, et par conséquent, il avait également provoqué Dieu le plus vivement, même en le menaçant de le détruire. Et quand le veau, leur péché odieux, fut détruit et qu'une miséricorde imméritée leur fut accordée, les incendies de Taberah, la peste de Massah, les tombes de Kibroth-Hattaavah, et les tués à Kadès-Barnéa, étaient des monuments terribles contre eux, combien leurs rébellions étaient profondément enracinées, et combien elles ne méritaient pas la moindre des miséricordes qui leur étaient accordées. Noter;(1.) Quiconque examine attentivement sa propre conduite envers Dieu ne peut que s'étonner qu'après de telles provocations répétées, une miséricorde lui soit réservée; et reconnais à quel point il en est vil et indigne. (2.) C'est l'aveuglement obstiné du cœur seul qui peut jamais soutenir en nous une bonne opinion de nous-mêmes.

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